Atelier d'écriture mensuel
envoyé par courriel
À propos
Vous n'avez pas le temps pour participer à un atelier d'écriture en visio ou en présentiel dans la semaine, mais vous avez envie d'écrire ?
Je vous propose de vous envoyer à chaque début de mois un atelier d'écriture par courriel.
Vous recevrez le déroulé de la séance et les textes dont je me suis inspirée.
Autour d'un thème différent à chaque envoi.
Il y aura 3 à 4 propositions d'écriture.
Vous pouvez le faire quand vous voulez et à votre rythme.​​
À la fin du mois, vous pouvez envoyer un texte aux autres participant.es.
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De Janvier à Juin 2025
15€/ mois
Atelier à l'année.
90 € à l'année, payable en deux fois.
Janvier et avril
Pour s'inscrire, écrivez-moi à l'adresse suivante :
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Exemple de contrainte d'écriture
Contrainte inventée par François Bon, dans "Tous les mots sont adultes", Fayard éditions​
Vous devrez en une ligne « silhouetter » vos ancêtres en remontant le plus loin possible. La mémoire faisant défaut à un moment donné, vous aurez juste le souvenir d’une impression, un mot qui est lié à cette personne, un objet. Votre phrase sera créée autour de cet élément.
Toutes vos phrases débutent par « celle qui » ou « celui qui ».Aucun nom n’apparaît. Cela ne doit pas être dans l’ordre chronologique. Pas de point final après chaque phrase.​
BONNE ÉCRITURE !​
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Des exemples juste en dessous et en bas à gauche, ce que dit François Bon à propos de cette contrainte.
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​"Sous le prétexte d’investir la généalogie, François Bon explique que cette contrainte est une réflexion en acte sur la capacité de la langue à sculpter l’humain.
"C’est pour moi presque un exercice fétiche, tant chaque fois il ramène d’humanité vivante à fleur du texte, tant résonne au-delà du texte une silhouette, un visage et une vie dont on ne saura que ce si mince élément silhouetté ici en une ligne. Mais c’est un chœur, une foule, et c’est chacun de nous qui les portons." extrait de Tous les mots sont adultes.​ Fayard éditions
Exemples
Celui qui est parti et que les gendarmes cherchent toujours
Celle qui m’aimait tellement qu’elle est morte le jour de mon anniversaire
Celui qui avait les mains calleuses du travail de la terre
Celui qui conduisait les moutons dans les prés
Celle qui crochetait des tapis magnifiques
Celui qui est revenu fou de la guerre d’Algérie
Celui qui est parti trop tôt sans avoir eu le temps de vivre
"​Et puis ceux-là", Centre dramatique national de Nancy, 1997. François Bon